L'ORESIPE et le Service statistique du rectorat de l'Académie de Strasbourg ont réalisé un suivi du parcours dans l'enseignement supérieur des bacheliers 2003 de l'académie, sur une durée de 5 ans.
Un des intérêts de ce suivi est qu'il couvre non seulement l'enseignement supérieur universitaire, mais aussi une grande partie de l'enseignement supérieur non-universitaire puisqu'il inclut les brevets de techniciens supérieurs et les classes préparatoires aux grandes écoles.
Suivi global
Suivi du parcours sur 5 ans, de la rentrée 2003 à la rentrée 2007, des bacheliers 2003 de l'académie de Strasbourg dans le post bac relevant du MENESR
Sur les 12 274 bacheliers 2003 de l'académie de Strasbourg, 8 665 étudiants, soit 71%, se sont inscrits, à la rentrée suivante dans une formation relevant du MENESR. Deux ans plus tard, c'est-à-dire à la rentrée scolaire 2005-2006, 57% de ces étudiants poursuivaient toujours des études au sein de l'éducation nationale. A la rentrée suivante, ils n'étaient plus que 37% de l'effectif initial et, à la rentrée 2007-2008, 28%. Soit respectivement, 40%, 26% et 20% de la cohorte des bacheliers 2003 ayant obtenu le bac dans l'académie de Strasbourg.
Entre les rentrées 2003-2004 et 2007-2008, 29% de ces 8 665 étudiants ont atteint un niveau bac+3 en 3 ans, 16% un niveau bac+4 en quatre ans et 12% un bac+5 en cinq ans.
Les formations universitaires
Pourcentage de bacheliers 2003 ayant atteint les niveaux bac+3 en 3 ans et bac+5 en 5 ans au sein de l'Education nationale
Filière initiale d'inscriprion | Effectif initial | Niveau bac + 3 en 3 ans | Niveau bac +5 en 5 ans |
Université (hors santé et IUT) | 3 669 | 37,6% | 14,3% |
Santé | 667 | 17,5% | 15,9% |
IUT | 1 411 | 40,0% | 13,0% |
En licence, après le cap difficile de la première année (45% de passage en deuxième année en moyenne), la poursuite jusqu'en 3e année est plus aisée : 38% des bacheliers atteignent ce niveau en 3 ans. 2 ans plus tard, un peu moins de 15% atteignent un niveau bac+5.
Du fait du numerus clausus, le filtre de la première année est encore accentué dans les disciplines du secteur santé. Seul 18% des bacheliers atteignent un niveau bac+3 en trois ans. En revanche, la perte est minime par la suite : 16% atteignent un niveau bac+5 en 5 ans.
Un peu surprenant, puisque leur formation est censée être de deux ans et avoir une finalité professionnelle, ce sont les bacheliers inscrits en DUT qui parviennent en plus grande proportion au niveau bac+3 en 3 ans : 40%. Il sont comparativement également assez nombreux à atteindre un niveau bac+5 en 5 ans : 13%
Pour plus de détail et des informations sur les formations non-universitaires, vous pouvez vous reporter à l'étude complète, disponible ici : Les bacheliers 2003 de l'académie de Strasbourg
Service de l'aide au pilotage - ORESIPE
Plus de 11 000 diplômes délivrés en 2007/2008
En 2008, les trois universités de Strasbourg ont délivré 11 306 diplômes : 47% par l'ULP, 23% par l'UMB et 30% par l'URS.
Ce nombre est significativement inférieur (- 14%) à celui de 13 147, enregistré en 2000. Cette baisse doit cependant être analysée non seulement en termes d'effectifs étudiants mais aussi au regard des évolutions liées à la restructuration d'une partie de l'offre de formation en trois niveaux diplômants, LMD, intervenue à la rentrée 2005, qui a rapidement entraîné la fin de la délivrance du DEUG et de la maîtrise.
L'année universitaire 2005/2006 marque donc une rupture : le nombre de diplômes délivrés a régulièrement augmenté de 2000 à 2005, passant de 13 147 à 17 101 (+ 30%) pour tomber à 11 663 en 2006 et 11 306 en 2008.
La répartition des diplômés entre les secteurs disciplinaires est relativement équilibrée avec 30% en droit/économie/gestion, 29% pour le domaine des lettres/sciences humaines et sociales et 26% en sciences et technologie, les filières du secteur santé représentant 15%.
Des évolutions plus ou moins spectaculaires selon les diplômes
Indépendamment de la restructuration LMD et de son effet mécanique sur le nombre total des diplômés des universités, on enregistre depuis 2000 une évolution du nombre des diplômés plus ou moins sensible selon les filières
Niveau | Diplôme | Nombre de diplômes délivrés | |||
2000 | 2005 | 2006 | 2008 | ||
Bac + 2 | DUT /DEUST | 915 | 983 | 976 | 938 |
Bac + 3 | Licence professionnelle | 126 | 447 | 479 | 774 |
Bac + 3 | Licence | 3 516 | 3 292 | 3 375 | 3 128 |
Bac + 5 | Ingénieurs /Ecoles/IEP | 275 | 620 | 515 | 594 |
Bac + 5 | DEA/DESS - Master | 1 917 | 2 497 | 2 921 | 2976 |
- | Doctorat | 341 | 337 | 404 | 412 |
Santé | Thèses d'exercice | - | 293 | 311 | 289 |
Santé | Autres diplômes | - | 1 339 | 1 283 | 1 228 |
A la hausse depuis 2000 : licences professionnelles, masters, doctorats
Source : Service de l'aide au pilotage
2 649 doctorants sont inscrits à l'Université de Strasbourg en 2008/2009, soit 6,2% des effectifs étudiants, sans évolution significative par rapport l'année universitaire 2007/2008.
9 écoles doctorales
L'ensemble des doctorants se répartit entre les 9 écoles doctorales (ED) de l'université, dans les proportions très inégales, allant de 27% du total des doctorants pour l'ED des Humanités, 20% pour l'ED des sciences de la vie et de la santé et 17% pour l'ED de droit, sciences politiques et histoire, les trois ED les plus importantes quantitativement. L'école doctorale des sciences chimiques s'inscrit en 4e position avec 10% tandis les cinq autres se partagent le quart des doctorants restant, quelques uns d'entre eux relevant de l'ED Jean Lambert, rattachée à l'université de Haute-Alsace.
À noter, la création d'une nouvelle école doctorale à l'Université de Strasbourg à la rentrée 2009, en sciences de l'Homme et de la Société.
Ecole doctorale | 2008/2009 | Répartition des doctorats délivrés en 2008 | ||
% des effectifs (1) | Proportion de femmes | Proportion d'étrangers | ||
Augustin Cournot (sciences économiques - gestion) | 3% | 52% | 52% | 2,7% |
Droit, sciences politiques et histoire | 17% | 51% | 57% | 6,1% |
Mathématiques, sc. de l'information et de l'ingénieur | 7% | 16% | 44% | 11,4% |
Sciences chimiques | 10% | 41% | 45% | 15,0% |
Physique et chimie-physique | 6% | 31% | 52% | 6,5% |
Sc. de la terre, de l'univers et de l'environnement | 3% | 35% | 35% | 4,4% |
Sciences de la vie et de la santé | 20% | 53% | 42% | 29,8% |
Humanités | 27% | 57% | 47% | 18,9% |
Théologie et sciences religieuses | 6% | 18% | 56% | 4,4% |
Jean Lambert (UHA) | 1% | 65% | 41% | 1% |
Total Université de Strasbourg (%) | 100% | 46% | 48% | 100% |
Total effectifs | 2 649 | 1 210 | 1 264 | 412 |
46% de femmes parmi les doctorants
La population des doctorants compte 46% de femmes contre 54% d'hommes, ceux-ci étant majoritaires dans les disciplines scientifiques et technologiques où ils représentent entre 60% et 85% des inscrits, mais aussi au sein de l'ED de théologie et sciences religieuses, à hauteur de 82%. Seule l'ED des humanités peut afficher une majorité significative de femmes (57%).
48% doctorants de nationalité étrangère
Les doctorants de nationalité étrangère représentent un peu moins de la moitié de l'effectif (48%).
Globalement, on dénombre 8% de thèses en cotutelle. L'ED de droit, sciences politiques et histoire, l'ED des Humanités, celle de sciences de la vie et de la santé et celle de chimie rassemblent à elles seules plus des trois-quarts des 210 thèses en cotutelle identifiées à l'Université de Strasbourg en 2008/2009.
412 doctorats délivrés en 2008
Le nombre de thèses soutenues en 2008 dans chaque ED est loin d'être proportionnel au nombre des doctorants qui y sont inscrits. Ce constat est la traduction chiffrée de pratiques différentes dans la conduite des thèses selon le secteur disciplinaire, la durée de préparation d'une thèse étant généralement plus courte dans les disciplines scientifiques que dans celles relevant des sciences humaines et sociales.
Source : Service de l'aide au pilotage
En 2009, les personnels BIATOSS (Bibliothécaires, Ingénieurs, Administratifs, Techniciens, Ouvriers de Service et de Santé) de l'université de Strasbourg représentent un potentiel effectif de travail de 2 067 équivalents temps pleins (ETP).
45% du potentiel affecté dans les services généraux ou communs de l'UdS
Les fonctions assurées par ces personnels sont regroupées en huit secteurs d'activité, où qu'elles soient exercées au sein de l'université.
Secteurs d'activité | Affectation | |||
UFR * | Unités de recherche | Services UdS | Total | |
Gestion de l'étudiant | 14% | - | 6% | 20% |
Recherche | 2% | 13% | 2% | 17% |
Relations internationales | > 1% | - | > 1% | 1% |
Documentation | 1% | - | 7% | 8% |
Informatique | 2% | - | 7% | 9% |
Logistique | 7% | - | 4% | 11% |
Gestion de l'établissement | 10% | 1% | 16% | 27% |
Immobilier - Sécurité | 3% | - | 4% | 7% |
Total | 39% | 14% | 46% | 100% |
* Unités de formation et de recherche (UFR) : facultés, écoles, instituts…
Les services centraux et communs disposent de 46% des emplois de BIATOSS de l'université. Au sein de ces services, la fonction de gestion de l'établissement représente un tiers de l'activité. Les deux tiers restants se partagent entre différents services mutualisant des compétences au bénéfice de toute la communauté universitaire. La gestion de l'étudiant consomme une part importante de ces emplois (20%), affectée pour deux-tiers dans les composantes où les étudiants trouvent un accueil et un suivi plus proche de leur lieu d'études, et pour un tiers dans les services centraux ou communs de gestion de la scolarité et de la vie étudiante.
Sans surprise, l'assistance à la recherche constitue la mission essentielle des personnels de l'université répartis dans les unités de recherche et utilise 70% des quelque 300 ETP qui y sont affectés, les 30% restant se partageant entre diverses activités d'administration, de gestion ou de logistique.
Une large majorité de titulaires
Ces emplois sont occupés par des agents de catégorie A, B ou C, titulaires ou contractuels.
Statut | Catégorie | |||
A | B | C | Total | |
Titulaires | 19% | 18% | 33% | 70% |
Contractuels | 10% | 7% | 13% | 30% |
Total | 29% | 25% | 46% | 100% |
On peut préciser que les fonctions relevant de l'immobilier, de la gestion de l'étudiant, de la documentation, et surtout de la logistique sont majoritairement assurées par des personnels de catégorie C tandis que, pour la recherche et l'informatique, entre 50 et 60% des emplois sont occupés par des personnels de catégorie A.
64%des emplois sont occupés par des femmes
64% du potentiel effectif BIATOSS de l'UdS (exprimé en ETP) est constitué de femmes. Elles sont très largement majoritaires dans toutes les fonctions de gestion où leur taux varie entre 70 et 90% selon le secteur d'activité. Elles restent majoritaires dans les fonctions documentaires et logistiques. En revanche, elles sont minoritaires dans les secteurs de l'immobilier, de l'informatique où elles comptent pour moins d'un quart du potentiel.
Des perspectives à 5 ans…
Près de 20% du potentiel effectif BIATOSS de l'université devrait être renouvelé d'ici 5 ans, si l'on fait l'hypothèse d'un départ à 60 ans des personnels. Ce taux diffère peu d'un secteur d'activité à l'autre, à l'exception de l'informatique qui bénéficie de personnels en moyenne plus jeunes dont moins de 10% sont actuellement âgés de plus de 55 ans.
Source : SAP ; Enquête fonction 2009
« Il est désormais vital pour l'université de tisser un lien plus étroit avec la société »
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